Les pathologies néonatales restent un problème majeur de santé publique dans le monde, en particulières dans les pays en voie de développement. Un ensemble de mesures préventives pendant la grossesse, l’accouchement et après la naissance devrait être utile.  La prévention et le respect des règles d’asepsie sont essentiels pour atteindre les objectifs de réduction de l’infection néonatale. L’organisation mondiale de la santé estime à dix mille le nombre de nouveau-nés qui décèdent chaque jour en période néonatale dont 99% se trouvent dans les pays en voie de développement. Cette mortalité est liée aux infections néonatales dans 30-40% des cas. 

Dans notre contexte les données en rapport avec la mortalité néonatale restent un problème connu d’où notre intérêt pour cette étude. L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs favorisants les infections néonatales chez les enfants reçus au service de néonatalogie de l’Hôpital Général de Douala. Il s’agissait d’une étude quantitative transversale à visée descriptive auprès de 35 mères d’enfants. Il ressort de notre enquête que : 57,14% des mères soit 20 avaient fait le secondaire ; 45,7% soit 16 mères étaient à leur troisièmes gestes ; 68,5% de ces enfants soit 24 étaient âgés de 0-7 jours, 18 femmes soit 51,5% avaient effectuées 2 CPN, le début tardif des premières consultations prénatales (28 semaines); 37,3% soit 13 femmes avaient effectués tous les examens demandés., 18 soit 51,3% femmes avaient eu une rupture prématurée des membranes supérieur à 24 h ; 24 soit 74,4% enfants étaient réanimés à la naissance ; 60% soit 21 nouveau-nés étaient prématurés. Une large diffusion sur la sensibilisation, la prévention et le respect des règles d’asepsie chez ces femmes ainsi que la réduction du coût des bilans et la gratuité des visites pour la consultation prénatale pourraient réduire la prévalence des INN.

Mots clés : Facteurs favorisants, infections néonatales