Cette étude analyse l'impact de la corruption administrative sur la qualité des politiques publiques au Gabon entre 2010 et 2024 à l'aide de données simulées. Elle mobilise un modèle dynamique en données de panel, estimé par la méthode GMM (Arellano-Bond), en utilisant l'indice CPIA pour la qualité des politiques et l'IPC comme proxy de la corruption. Les résultats démontrent qu'une réduction de la corruption améliore significativement la qualité institutionnelle. La croissance économique et les dépenses publiques exercent également un effet positif, tandis que le chômage agit négativement. Ces conclusions, robustes après plusieurs tests, valident les prédictions théoriques sur les effets délétères de la corruption. L'étude contribue à la littérature en documentant empiriquement ces mécanismes dans le contexte spécifique du Gabon, un pays à revenu intermédiaire d'Afrique centrale. Elle offre ainsi des preuves quantitatives utiles aux décideurs publics nationaux et aux acteurs internationaux, soulignant que toute stratégie crédible d'amélioration de la gouvernance doit intégrer la lutte contre la corruption comme priorité centrale, couplée à des politiques de transparence et de renforcement institutionnel.