La politique fiscale des pays d’Afrique francophone est mise à l’épreuve par l’installation sur leur territoire des entreprises multinationales. Ces dernières, même si elles apportent la croissance et réduction du chômage, elles contribution largement à éluder l’impôt. Cette pratique n’est pas sans conséquence sur les recettes de l’État et compromette la politique du développement.
Les recettes fiscales contribuent à plus de la moitié des recettes attendues dans le budget de l’État. Il est important de mettre en place des outils fiscaux permettant de limiter voire, réduire les fuites des bénéfices, assiette de l’impôt sur les sociétés. Dans le cadre des conventions internationales, les États africains doivent proposer une démarche propre à leur réalité économique pour mieux appréhender les revenus réalisés sur leur territoire.